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Le commerce équitable- une chance pour changer le monde ?



Adam Fularz
„56 % de la population mondiale vit actuellement dans la pauvreté: 1,2 milliard de personnes vivent avec moins de 1.05 euros par jour et 2,8 milliards d’autres vivent avec 2.1 euros par jour”- tels sont les chiffres alarmants presentés par le Max Havelaar d’après les donnes récemment publiés par la Banque Mondiale. Ce donnes significent que la moitié de la société mondiale n’est pas capable de couvrir ses besoins fondamentaux.
D’abord, que peut-on faire pour changer la situation alarmante ? Si les consommateurs, avec ses décisions économiques, peuvent contribuer à l’amélioration de bien-être mondial ? Oui, si le lien juste existe entre les consommeteurs et les producteurs. Un lien financier, qui permet de transferer la remunération juste directement à ceux qui produissent, crée une solution performante à ces inégalités.
Normalement dans la commerce les producteurs sont très dépendants des intermédiaires, qui peuvent réaliser une marge jusqu’à 500 % de la valeur de produit. Ils profitent de connaissance des marchés, et les producteurs sont défavorisés par l’accès dicfficile aux marchés internationaux et l’absence des informations sur les prix, quelles sont difficilement accessible aux petits agriculteurs. En pratique, les agriculteurs sont souvent exploité et sont completement dépendants de leurs intermédiaires. Dans le cadre du commerce international traditionnel, sous la pression des intermédiaires, un petit paysan ou artisan ne peut pas vivre dignement de son travail.
Mais il existe une autre manière de faire du commerce, une autre manière de consommer. C’est le commerce équitable qui constitue un outil alternatif efficace pour réduire les inégalités dans les échanges commerciaux internationaux. Les consommateurs peuvent changer la situation d’inéquilibre dans la commerce modiale, en  en achetant des produits équitables. Avec ça ils contribuent à un système qui permet aux petits producteurs de recevoir un prix décent pour le produit de leur travail.
Pour commencer, le but du commerce équitable n’est pas la recherche du profit mais l’aide au développement. La notion de commerce équitable est apparue dans les pays dit « occidentaux », et était développée par les ONG conscientes que les bénéfices de la croissance des échanges commerciales n’étaient pas partagés de manière équitable par tous les pays ni par toutes les citoyens du monde. Ensuite, il y a beaucoup de pays exclus de la mondialisation et des échanges, qui ne peuvent pas participer à la croissance et sont déprivés de l’accès aux marchés internationaux.
Ce forme d’échange interationale est apparu dans les années 1960, sur l’initiative d’organisations non gouvernementales en Angleterre (Oxfram) et aux Pays Bas, prèmierement sous forme de boutiques spécialisées. De plus, ce concept a rapidement expandé, et aujourd’hui il est populaire en Europe et en Amérique du Nord. Selon la définiton de l’organisation Max Havelaar, qui s’occupe avec le développement de ce forme de l’échange, le commerce équitable est « un partenariat commercial, basé sur le dialogue, la transparence et le respect, qui vise plus d’équité dans le commerce international ». Un des objectifs du commerce équitable est d’intervenir comme un « complément » au commerce international traditionnel. Il intend de favoriser les producteurs et les communautés marginalisées des pays moins développés.
Premierement, le commerce équitable est fondé sur les principes suivants  (d’après Max Havelaar):
• assurer une juste rémunération du travail des producteurs et artisans parmi les plus défavorisés, leur permettant de satisfaire leurs besoins élémentaires : santé, éducation, logement, protection sociale…
• garantir le respect des droits fondamentaux des personnes (refus de l’exploitation des enfants, de l’esclavage…)
• instaurer des relations durables entre partenaires économiques, préfinancer les projets,
• proposer aux consommateurs des produits de qualité,
Deuxièmement, le commerce équitable contribue au développement durable en proposant de meilleures conditions commerciales aux producteurs marginalisés, spécialement dans le pays de l’Afrique et de l’Amérique Latain. Le commerce équitable a pour objectif d’aider des producteurs et des artisans dans les pays en voie de développement en contribuant à un développement durable par l’amélioration des conditions des échanges. On garantit le prix juste pour leur travail afin de leur permettre de mieux répondre à leurs besoins fondamentaux (santé, formation, logement) et d’investir dans le développement de leurs communautés. Victor Ferreira, le directeur de l’association Max Havelaar explique: „Le commerce équitable garantit aux producteurs un contrat à long terme et la fixation d’un prix minimum pour éviter la fluctuation des cours„.
Enfin, on organise la vente sans intermédiaires, et la production est partiellement pré financée afin de permettre aux producteurs d’éviter les crédits, quels sont trop dangereux dans les pays unstables.  Tristan Lecomte, qui travaille dans Alter Eco (entreprise de distribution spécialisée dans le commerce équitable) a dit, que « globalement, sur de faibles volumes, le surcoût pour le consommateur est d’environ 10% poursuit. Celui-ci se décomposant en trois parties : 2% reviennent à l’amélioration des conditions sociales ; 3% allant à l’appui à la production depuis la formation jusqu’à la logistique, le reste étant dédié à la commercialisation et au préfinancement de la commande. »

Il existe asussi un certain nombre de règles qui ont été définies dans la relation commerciale avec des producteurs et artisans. Les producteurs s’engagent à la livraison d’un produit de qualité, à respecter les normes sociales et à consacrer une partie du produit de la vente à des projets de développement (éducation, amélioration des conditions de vie, mise en place de projets de développement, etc).
Le café est le produit du commerce équitable le plus consommé par les français. On vend un million de kilogrammes par an. Seulement 9% des français avaient entendu parlé du commerce équitable en octobre 2000, mais ils étaient déjà 24% en septembre 2001 (sondages IPSOS). Selon l’étude de PriceWaterhouseCoopers, le montant de la consommation de produits concernés par cette forme de commerce réprésente 17% de la consommation totale des ménages en France, qui donnent en moyenne 271,50 FF par an. Le commerce équitable a permit une croissance de l’ordre de 60% du salaire des petits producteurs les plus défavorisés.

Pour conclure, ce système d’échange crée les liens commerciales durables et satisfaisant pour tous, du producteur au consommateur. Avec un tel commerce « équitable » ou, simplement dit : juste, nous pouvons aider à créer le monde plus équitable et faire baisser les differences entre les pays riches et pays pauvres. Ce type de commerce est un bon exemple, que le commerce sans exploiter est possible. Enfin, il existe pas seulement dans le théorie, mais aussi aux rayons…

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